The Party and the Guests. Vector-borne diseases, indigenous knowledge, urban context
A series of interdisciplinary interventions at the Academie du Climat in Paris.
According to the UN, vector-borne diseases such as dengue fever, chikungunya, and Zika account for approximately 17% of infectious diseases worldwide, resulting in over 700,000 deaths each year. While these infections were once predominantly confined to tropical countries, they are gradually spreading to new regions, a phenomenon exacerbated by climate change and biodiversity loss. Experts suggest that France may not be immune to this trend and could experience new epidemics in the upcoming summers.
Meanwhile, the excessive use of synthetic insecticides can have detrimental consequences for both health and the environment. It leads to neurological problems and hormonal disorders in humans and animals, the persistence of chemical residues in soil, the development of insect vector resistance, and the disruption of ecosystem balance by impacting beneficial species. Consequently, the search for more sustainable alternatives is of utmost importance.
With this in mind, the Haenke collective joined forces with Yes We Camp to help you discover the role of plants and indigenous knowledge in the fight against vector-borne diseases. We delved into questions such as the historical usage of plants, the confirmation of their medicinal properties through scientific research, the potential of the "One Health" concept and multi-species collaboration in preventing future epidemics, and the impact of simple actions in reducing infection risks, particularly in large cities like Paris.
First, a peculiar dinner table was set, abundant with plant specimens traditionally used against diseases like malaria, Zika or dengue. Among them, plastic bottles referring to synthetic pesticides like DDT whose long-lasting damage to the environment - and humans - is still to be fully documented. Participants deployed all their senses in a quiz they had no idea they needed to know the answers for.
In the lab, Sarah Tanguy Guillo and Julien Antih introduced the participants into the sciences behind plant research, exploring the theory and practice of ethnopharmacology, ethnobotany and phytochemistry, and discussing the role of science in championing traditional / Indigenous knowledge.
All this on a backdrop on Jolana Sýkorová’s “bloody” visuals and an original site-specific installation - titled “let’s get carried away by reality” by Ines Karčáková.
The name takes reference to the Czechoslovak New Wave political satire film written by Ester Krumbachová and directed by Jan Němec. A must-watch cult classic.
PROGRAMME:
Wednesday 12 July, 6.30pm | APÉRO DINATOIRE
The ability of mosquitoes to transmit fatal diseases has long been a major concern. Throughout history, which plants have aided in the fight against these infections? How can we curtail their spread in urban areas? What simple measures can be taken? During this immersive experience, you will have the opportunity to engage your senses by smelling, tasting, playing, and even getting your hands dirty with soil. These activities will deepen your understanding of the challenges posed by vector-borne diseases, the role of indigenous knowledge, and the urban context surrounding this issue.
Wednesday 19 July, 6.30pm | LABORATORY
How can traditional knowledge be scientifically validated? In this session, we will explore these questions through a series of practical activities that offer you the opportunity to personally investigate the medicinal properties of specific plants. Additionally, we will distill essential oils and employ our sense of smell to identify the molecules found in aromatic plants.
Wednesday 26 July, 6.30pm | ROUND TABLE
What role does indigenous knowledge play in medicine? How can plants be used in vector control? What are the urban issues and challenges associated with these topics? In this session, we will engage in a comprehensive discussion of vector-borne diseases within a broader social and environmental context.
Selon l'ONU, les maladies à transmission vectorielle (maladies transmises par les insectes), comme la dengue, le chikungunya ou le zika représentent environ 17 % des maladies infectieuses dans le monde. Cela fait plus de 700 000 décès chaque année. Autrefois cantonnées aux pays tropicaux, ces infections gagnent peu à peu de nouveaux terrains, un phénomène accentué par le changement climatique et la perte de biodiversité. La France, selon les experts, pourrait ne pas échapper à cette tendance et connaître de nouvelles épidémies au cours des prochains étés.
Bien que certains insecticides synthétiques puissent être utilisés de manière sûre, leur usage excessif peut avoir des conséquences nuisibles pour la santé et l'environnement. Entre les problèmes neurologiques et les troubles hormonaux engendrés chez les humains et les animaux, la persistance des résidus chimiques dans l'environnement, la résistance des insectes vecteurs vis à vis des traitements employés, ou encore la perturbation de l'équilibre des écosystèmes en affectant les espèces bénéfiques, des alternatives plus durables sont à rechercher impérativement.
Devant ce constat, le collectif Haenke s’associe à Yes We Camp afin de vous faire découvrir le rôle des plantes et des savoirs indigènes dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle. Quelles sont les plantes qui ont été utilisées au cours de l'histoire ? Leurs propriétés médicinales ont-elles été confirmées par la science ? Comment le concept “One Health” et la collaboration multi-espèces peut aider afin de prévenir de futures épidémies ? Comment de simples actions peuvent considérablement réduire les risques d’infection, notamment dans des grandes villes, comme Paris ?
Autant de questions auxquelles nous essayerons de répondre à travers une intervention temporaire dans la cour de l'Académie du Climat, composée de deux ateliers interactifs ainsi que d’une table ronde. Entrez dans le laboratoire à la recherche de nouveaux composés pour combattre les maladies infectieuses !
— PROGRAMME:
Mercredi 12 juillet, 18.30h | APÉRO DINATOIRE
La capacité des moustiques à transmettre des maladies mortelles a suscité de nombreuses préoccupations tout au long de l'histoire. Quelles sont les plantes qui ont aidé dans la lutte contre ces infections ? Vous pourrez sentir, goûter, jouer et même vous salir les mains avec de la terre pour mieux comprendre les enjeux entre maladies vectorielles, savoirs indigènes, et urbanisation. Comment peut-on limiter la propagation de ces maladies ? Quels sont les gestes simples à mettre en place ?
Mercredi 19 juillet, 18.30h | LABORATOIRE
Comment peut-on valider les connaissances traditionnelles à travers la recherche scientifique ? Au cours de cette session, nous examinerons ces questions à travers une série d'activités pratiques qui vous donneront la possibilité d'explorer par vous-même les propriétés médicinales de certaines plantes. Nous procéderons également à la distillation d'huiles essentielles et nous utiliserons notre odorat pour découvrir les molécules présentes dans les plantes aromatiques.
Mercredi 26 juillet, 18.30h | TABLE RONDE
Quel est le rôle des connaissances indigènes dans la médecine ? Comment utiliser les plantes dans la lutte antivectorielle ? Quels sont les enjeux urbains et les défis à relever ? Au cours de cette session, nous allons discuter des maladies à transmission vectorielle dans un contexte social et environnemental plus large.
Entrée libre, réservation obligatoire. Pour plus d’info, suivez l’événement Facebook.